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Rencontre extraordinaire de la musique classique de l'Inde du Nord et du Jazz. Concert de musique classique de l'iNde du nord, avec Barun Kumar Pal (Hansaveena), Nabankur Bhattacharya (Tablas) et Doudou Gouirand (Saxophone), artiste invité pour les concerts.
Deux concerts, une Master class, et un CD
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concert, vendredi 29 mai 2009 à 21h Jardin de l’Evêché, Uzès (Gard)
en cas de pluie, le concert sera reporté au samedi 30 mai
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Masterclass, lundi 1er juin 2009 de 15h à 17h, Château de Turenne,
Pignan (Hérault)
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Salon de musique, lundi 1er juin 2009 à 18h, Château de Turenne,
Pignan (Hérault)
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Infos pratiques et tarifs des manifestations
 Barunkumar Pal est l'un des grands musiciens de l'Inde pour la musique classique indienne. Il joue de la Hansaveena, instrument Indien dont les sonorités rappellent nos guitares, (bien que le jeu soit glissé, sliding). Sa musique, subtile et stylisée, est appréciée partout dans le monde.
Désireux de rencontrer un artiste européen authentique pour partager la scène au cours d'un de ses concerts en France, il a invité Doudou Gouirand, un musicien inspiré, ouvert, et sensible à la musique classique Indienne.
On trouve dans le Jazz et la musique traditionnelle Hindustanie de vrais points communs, le principal étant l'improvisation sur une gamme définie et autour d'un thème. Le feeling (sentiment) du joueur participe d'importance à la réalisation d'un Raga, il y a la même vérité dans le Jazz.
Le traditionnel et le moderne peuvent se retrouver et partager leurs affinités, leurs saveurs et leurs couleurs, dans une langue musicale vivante, riche et cohérente.
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Concert / Salon de musique
Première partie classique, Hansaveena et Tablas (percussions),
Deuxième partie exceptionnelle, où les musiciens indiens joueront avec leur invité, Doudou Gouirand. Final traditionnel avec une courte pièce classique.
Master class
avec Barun Kumar Pal (Hansaveena), Nabankur Bhattacharya (Tablas)
Bien que tout public, ce cours s’adresse particulièrement aux musiciens, guitaristes, percussionnistes, chanteurs, qui pourront découvrir ou approfondir leur connaissance de la musique indienne. (master class en anglais, traduction simultanée en français)
le site de Barun Kumar Pal (en anglais) : http://barunpalhansaveena.net
le site de Doudou Gouirand : http://doudou.gouirand.free.fr
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Pandit Barunkumar Pal
 Barunkumar Pal, reconnu comme l'un des grands musiciens de l'Inde d'aujourd'hui, vient d'une famille musicale éclairée de Dhaka, au Bangladesh.
Dès son jeune âge, sa fascination pour la guitare hawaïenne a déterminé son attachement particulier pour cet l'instrument avec lequel il a commencé à faire des improvisations et des expériences.
Enfant, il a d'abord été initié au monde de la musique par son père, Shri Bankimkumar Pal, un artiste sitar senior de l'Ustad Enayat Khan Gharana.
Plus tard, il a étudié sous la direction de pandit Nikhil Banerjee.
Barun fut un enfant prodige, se produisant en concert et pour des émissions à la “All India Radio” dès l'âge de 7 ans. Pendant de nombreuses années, tout en pratiquant passionnément, Barunkumar a modifié sa slide-guitare (similaire à une guitare acoustique occidentale), ajoutant des cordes et changeant la forme initiale jusqu'à la transformer complètement en instrument Indien. Ses efforts sincères et soutenus pour apporter la reconnaissance de la guitare hawaïenne et lui donner le statut
d' instrument de musique classique indienne, ont motivé le grand maestro Ravi Shankar à prendre l'ingénieux musicien sous sa tutelle.
Depuis 1981, Barun a reçu une formation rigoureuse sous sa direction.
BarunKumar Pal, éminent spécialiste de la musique indienne et du système des Ragas est aussi un virtuose prodigieux, au sens rythmique très développé.
II nous offre des ragas subtils et stylisés, riches en émotions, et qui sont appréciés partout dans le monde.
Il a beaucoup voyagé pour présenter ses concerts sur des scènes internationales prestigieuses et a produit nombre d'enregistrements et de CD.
Sa bienveillance et la maitrise de son art en font aussi un pédagogue très considéré.
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Hansa veena
 Adaptée à l'origine de la guitare hawaïenne slide à 6 cordes, la Hamsa veena, créée par Barun Kumar Pal, est un instrument résolument Indien et son baptème a été consacré par le grand maestro Ravi Shankar en l'an 2000.
La construction de la Hansa veena mélange des éléments de la guitare et de la vichitra veena. Creuse dans toute sa longueur, elle est faite d'une seule pièce de cèdre massif. Elle possède 5 cordes mélodiques, 3 chikaris, 1 corde de support, et 12 cordes sympathiques passant à travers le corps de l'instrument. Les 8 premières cordes sont montées sur des mécaniques à graissage manuel tandis que les 13 dernière s'accordent avec des chevilles en bois.
Barun Kumar Pal raconte :
« Je pratique la guitare slide depuis l'âge de 5 ans.
J'ai toujours été confiant dans le fait que la guitare- slide hawaïenne pouvait complètement s’adapter à la musique classique indienne. Quelques changements furent nécessaires pour donner le jour à un instrument intermédiaire.
Au final ma recherche donna naissance à un instrument musical nouveau, élaboré en collaboration avec le facteur d’instruments Ricky RAM.
En février 2000, une démonstration a été organisée chez Pandit Ravi Shankar, où j'ai joué un air en sa présence. Il a discuté la similitude de l’instrument avec la Vichitra veena. En conclusion, Guruji (Ravi Shankar) a été satisfait de cet instrument entièrement Indien qui combine le meilleur du sitar et de la Vichitra veena, et il l’a nommé : Hansa veena, à cause de son manche en forme de cygne et de la ressemblance avec le son de la veena. Il a ensuite approuvé son entrée dans la famille de veena, apparentée à la Vichitra veena. Après encore quelques changements mineurs, la maison Ricky RAM a commencé à le fabriquer en série.
Je me rappelle avoir joué raga Nat Bhairav, la propre création de Guruji (Ravi Shankar), pendant la cérémonie d’intronisation de la Hansa veena dans la famille des instruments classiques de l’Inde, et avoir reçu ses bénédictions ».
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La musique classique indienne
(extrait d’un article de A S Callejon / yoga de la voix).
Raga signifie : ce qui plaît, saveur, passion, couleur et attachement.
Unité et figure mélodique de la musique classique Indienne, un raga est une combinaison de notes qui forment un mode. Les modes nombreux et différents, aux règles bien définies; identifiables par leur façon de monter et descendre les degrés, par le langage musical spécifique qui les caractérise et par d’autres subtilités (notes dominantes, sous dominantes, effleurées, interdites, etc); sont par nature, associés à un sentiment, un état d’âme précis (joie, mélancolie, peur, etc).
Pour exprimer un Raga, le musicien ayant choisi son mode, s’appuie sur une note fondamentale appelée le SA. Et c’est pour Sa, que la tanpura, (l’instrument voué au bourdon), sert de base à chaque récital, égrenant en continu la tonique (sa) et la quinte.
L’improvisation pure, (toujours dans le cadre fixe et précis du raga), est une part importante de la musique indienne.
La musique Hindustanie (Nord) est micro-tonale, elle utilise les douzes demi-tons de la gamme chromatique que nous connaissons, plus des intervalles spécifiés entre les demis-tons, ce qui fait un total de 22 notes en tout (aujourd’hui). Un des éléments majeur (même pour une gamme mineure) de cette musique est le glissando, qui relie les notes entre elles, établissant une relation constante du premier au dernier son émis, tous silences confondus. Le raga se déroule comme un tapis magique.
Déroulement d’un raga.
Alap, ou le raga prend forme et vie.
L’alap est un prélude très lent, au cours duquel le soliste, sans accompagnement rythmique, accoste sur les rives du mode, faisant couler le raga goutte à goutte, dévoilant lentement ses secrets, ses parfums, insufflant délicatement son atmosphère, l’explorant au plus profond, dans un subtil jeu d’ombre et de lumière. Ce n’est pas la virtuosité qui prime dans ce mouvement, mais les sentiments présents du musicien, son expression créatrice , sa relation intime avec la musique. L’alap est considéré comme la partie essentielle, mais aussi la plus ardue de l’improvisation.
Jod, ou le raga se met à marcher et à bondir.
Au cours de ce second développement, le soliste instaure des cycles rythmiques (tempo et mesure). Les tablas (percussions) arrivent ensuite, au moment où le thème du Rag (composition) est dévoilé. Le rythme s'accélère progressivement dans une danse cyclique fascinante et complexe. Le jeu mélodique et rythmique de plus en plus élaboré (techniquement),ouvre des horizons nouveaux dans l’espace des improvisations.
Jhala, ou le raga prend feu et s’envole en emportant le ciel.
La virtuosité des musiciens est à l’honneur dans ce mouvement où concernant la vitesse d’exécution, le mur du son peut être allègrement franchi. Les questions et les réponses fusent de toutes parts, dans les combinaisons de rythmes de plus en plus complexes. Vagues mélodiques déferlantes et éclairs rythmiques jaillissants donnent lieu à un dialogue extraordinaire, inoubliable. L’émotion du raga porté à son comble envahit autant les musiciens que le public.Le final souvent brusque, donne le frisson de grâce et dans le silence vibrant, le raga accompli, retourne d’où il était venu.
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